Les maisons de constructeur, construites sur le modèle de l’habitat pavillonnaire, connaissent un vif essor entre les années 70 et les années 80, à la faveur d’une politique publique menée par Albin Chalandon, ministre de l’Équipement et du Logement à partir de 1969.
Cette démarche vient répondre à une demande croissante des classes populaires, qui rejette les grands ensembles et aspire à des logements plus spacieux, avec davantage d’intimité.
Les maisons de constructeur reprennent la morphologie des maisons traditionnelles, par la présence de lucarnes, d’une toiture à deux pans, par des baies classiques ou encore le choix des couleurs.
Toutefois, leur volume est davantage rectangulaire, leur emprise au sol plus grande pour obtenir de plus grandes pièces. Les maisons sont également adaptées aux nouveaux usages, en témoigne la présence systématique d’un garage.
Le comportement thermique de la maison de constructeur est variable selon les matériaux et l’épaisseur des maçonneries.
Bien que disséminées dans tout le territoire, on retrouve les maisons de constructeur en plus grand nombre au sud du département, à proximité des territoires urbanisés et des grandes agglomérations (Cergy, Pontoise, Sarcelles, Argenteuil). On estime à environ 24 % le pourcentage des maisons de constructeurs dans l’habitat valdoisien.
Le guide ci-dessus présente les différentes problématiques soulevées par la rénovation énergétique sur cette forme de bâti ainsi que les différentes réponses qui peuvent être apportés. Elle est également l’occasion de s’intéresser à la présence de cette typologie sur le département et de comprendre ce qui fait la particularité et les qualités de son architecture.